À l’occasion de son 50ème anniversaire, le SCVJ organise des portes-ouvertes. C’est LE moment pour rencontrer les membres, découvrir les histoires, en quoi la spéléologie consiste, à quoi ressemble le matériel, et bien plus.
“C’est dingue: les pierres tombent pendant plus de deux secondes et produisent un grand Booom venant de très loin !” nous avait-il rapporté, après être descendu les premiers ressauts en libre.
La neige d’il y a quelques semaines ayant fondu et le week-end étant annoncé comme sans nuages et doux en montagne, je m’en serais voulu de ne pas en profiter pour essayer de pousser un peu l’explo d’une cavité reconnue en 2022.
En 2012, nous avions été bloqués par de la neige dans le gouffre 144. Celui-ci méritait donc une nouvelle visite. Douze ans plus tard, la neige a baissé d’une petite dizaine de mètres. Il faudra donc encore patienter – ou bâcher l’entrée.
Petite visite tranquille pour voir un peu de glace, à défaut de beaucoup de neige.
Par un week-end annoncé tempétueux et glacial, quoi de mieux que d’iglooter? Les prévisions se sont parfaitement réalisées, tout comme l’igloo, qui nous a accueillis pour une nuit bien au chaud, isolés de la furie du vent par une bonne épaisseur de neige, encore augmentée d’une vingtaine de centimètres par celle tombée sur l’igloo et lui donnant une belle forme arrondie. Que dire de plus?
En ce week-end du 18 – 19 novembre 2023, les premières neiges arrivent et il est donc urgent de monter à la cabane du club à Druchaux pour l’hiverner, c’est à dire enlever le “bar” d’été et le remplacer par des planches pour éviter d’avoir trop de neige devant l’entrée, ainsi que de vider la réserve d’eau et d’ouvrir le robinet, pour éviter que les tuyaux ne pètent.
C’est en petite équipe que nous montons vers ce lapiaz, magnifiquement situé en face des quatre-mille de l’autre côté de la vallée du Rhône.
Samedi, nous terminons l’explo et la topo du S131 (qui avait déjà été descendu en grande partie par des inconnus, dans les années 1970 ou 1990).
Cette année, les KWS nous ont informés, quelques jours avant le début du camp, que la cabane serait disponible dès le samedi 12, et non dès le dimanche 13, comme prévu. Quelques membres ont pu profiter de cette aubaine pour monter le samedi déjà. Ce jour-là, l’objectif a toutefois été défini comme étant l’explo de quelques cavités repérées précédemment sur le Sublage, et non sur le Lapi di Bou.
En février 2021, j’avais demandé et obtenu la clé de la Grotte de la Tourne auprès du Service neuchâtelois de la faune, des forêts et de la nature, afin de visiter cette petite grotte, réputée très jolie et donc protégée en conséquence par une porte en acier. C’est donc plein d’entrain et d’espoir que nous arrivâmes devant cette porte – pour constater que le cadenas censé verrouiller le capot protégeant le cylindre avait disparu
Auteur de l’article : Daniel Quelques souvenirs de notre AG 2022 à l’Orient le 11 mars 2023
La meilleure saison pour repérer les trous souffleurs est quelque part entre mi-janvier et fin février, lorsque la couverture neigeuse est déjà suffisamment épaisse pour que seuls les trous souffleurs les plus puissants continuent de percer (et pas toutes les fissures de lapiaz), mais avant que des tempêtes de Foehn relativement “chaudes” bouchent tout.
Bon ben, vous vous doutez déjà qu’une réputation peut être sujette à caution. Voici l’histoire.
Après la précédente reconnaissance, je m’étais abondamment renseigné, et la plupart des gouffres de ce lapiaz étaient censés n’avoir pas été descendus. Dont le 131.
Comme déjà l’année dernière, le GSR organise, en ce début d’automne, un camp tout confort (ou presque) en contrebas du glacier du Wildhorn.
Lors de notre dernière réunion CI à la R3 du spéléo-secours, nous avons longtemps débattu pour trouver le prochain lieu d’exercice. Nous recherchions tout particulièrement une cavité qui permette de nous entraîner à l’enchaînement des puits.