Cette année, c’est une équipe nombreuse qui s’attaque aux cavités du Lapi di Bou – et avec succès, vu les résultats obtenus. De plus, cet été, nous avons profité du faible enneigement hivernal et du réchauffement climatique (!), ce qui nous a permis d’explorer plusieurs cavités jusqu’ici bloquées par la neige ou la glace.
Le week-end étant finalement annoncé bien pluvieux, on décide un peu à la dernière de monter vendredi. Bien nous a pris, vu les seilles tombées samedi et dimanche! Nous commençons par monter tranquillement jusqu’au lac de Ténéhet, où je refais le plein d’eau.
En ce dimanche où des orages sont prévus, nous nous décidons pour une petite sortie d’initiation. Comme Sevan est cordiste, il peut faire une sortie un peu technique. Je propose la sortie au gouffre de la Pleine Lune sur le groupe d’entrainement pour le Berger.
L’idée de cette petite expé était de faire découvrir les Pingouins à Coralie et d’en profiter pour aller voir et documenter les névés qu’on avait aperçus cet hiver, et dont la croissance, après l’été 2023, nous avait impressionnés. Eh ben, on n’a pas été déçus. Dès la Longue Salle, deux névés bien frais nous accueillaient.
Le rendez-vous est donné à 9h à la télécabine de Gsteig-Sanetsch. Miguel, Paul, Manu, Dani et moi embarquons, l’excitation grandissant à l’idée de l’expédition qui nous attend. Nous commençons par déposer nos affaires personnelles à la cabane des BKW, avant de mettre les peaux et d’entamer la montée en traversant le lac gelé de Sénin.
Deux équipes sont formées: la première (Tristan, Sven, Miguel) va jusqu’à la Salle du Volcan, avec un détour par les galeries conduisant à la Galerie des Siphons, pour documentation photo et recherche de niphargus, la seconde jusqu’à la Salle du Volcan en mode tranquille.
Petite visite tranquille jusqu’à la Salle du Volcan pour faire découvrir la grotte à Dani et Fred, et prélever un petit échantillon pour datation.
En vrac, quelques trombines lors de notre traditionnelle assemblée générale du 8 février 2025
– C’est juste après la cascade Trémeau, dans l’affluent du même nom.
– OK, vas-y déjà, j’attends les autres.
Je pose mon kit rouge bien en vue – du moins d’après moi – et vais voir la marmite où j’avais aperçu une petite colonie de niphargus quelques années auparavant. Personne. Je pose un appât et vais voir un peu plus loin.
À l’occasion de son 50ème anniversaire, le SCVJ organise des portes-ouvertes. C’est LE moment pour rencontrer les membres, découvrir les histoires, en quoi la spéléologie consiste, à quoi ressemble le matériel, et bien plus.
“C’est dingue: les pierres tombent pendant plus de deux secondes et produisent un grand Booom venant de très loin !” nous avait-il rapporté, après être descendu les premiers ressauts en libre.
La neige d’il y a quelques semaines ayant fondu et le week-end étant annoncé comme sans nuages et doux en montagne, je m’en serais voulu de ne pas en profiter pour essayer de pousser un peu l’explo d’une cavité reconnue en 2022.
En 2012, nous avions été bloqués par de la neige dans le gouffre 144. Celui-ci méritait donc une nouvelle visite. Douze ans plus tard, la neige a baissé d’une petite dizaine de mètres. Il faudra donc encore patienter – ou bâcher l’entrée.
Petite visite tranquille pour voir un peu de glace, à défaut de beaucoup de neige.
Par un week-end annoncé tempétueux et glacial, quoi de mieux que d’iglooter? Les prévisions se sont parfaitement réalisées, tout comme l’igloo, qui nous a accueillis pour une nuit bien au chaud, isolés de la furie du vent par une bonne épaisseur de neige, encore augmentée d’une vingtaine de centimètres par celle tombée sur l’igloo et lui donnant une belle forme arrondie. Que dire de plus?
En ce week-end du 18 – 19 novembre 2023, les premières neiges arrivent et il est donc urgent de monter à la cabane du club à Druchaux pour l’hiverner, c’est à dire enlever le “bar” d’été et le remplacer par des planches pour éviter d’avoir trop de neige devant l’entrée, ainsi que de vider la réserve d’eau et d’ouvrir le robinet, pour éviter que les tuyaux ne pètent.
C’est en petite équipe que nous montons vers ce lapiaz, magnifiquement situé en face des quatre-mille de l’autre côté de la vallée du Rhône.
Samedi, nous terminons l’explo et la topo du S131 (qui avait déjà été descendu en grande partie par des inconnus, dans les années 1970 ou 1990).